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Guichet Unique de Création d’Entreprise (GUCE)
- 482, Av. de la Science Commune de la Gombe Kinshasa
- +243 82 22 84 008
- guce@guichetunique.cd
- https://guichetunique.cd
Le Guichet Unique de Création d’entreprise (GUCE) en République Démocratique du Congo offre plusieurs services.
Ces services visent à faciliter le processus de création et de gestion des entreprises.
L’objectif est de simplifier les démarches pour les entrepreneurs et les PME.
Parmi les facilitations, le GUCE permet la correction d’erreurs matérielles dans les dossiers d’immatriculation.
Cette correction est instantanée grâce à son système informatique.
Le requérant doit simplement indiquer clairement les erreurs à corriger.
Le GUCE assure également la **fourniture d’informations sur les entreprises immatriculées**.
Les informations enregistrées au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) sont publiques et consultables.
Cela garantit la transparence des affaires.
Il est aussi possible d’obtenir des copies des pièces des dossiers des entreprises créées au GUCE.
Toute personne justifiant d’un intérêt légitime peut en faire la demande écrite au Directeur Général du GUCE.
Il faut préciser le motif et s’acquitter des frais correspondants.
Enfin, le GUCE délivre des duplicata du Registre de commerce et du crédit mobilier en cas de perte, de vol ou de détérioration de l’original.
La demande écrite doit être adressée au Directeur Général du GUCE.
Elle doit être accompagnée des pièces d’identité et du mandat le cas échéant, ainsi que du paiement des frais.
La délivrance des duplicata et des copies de pièces se fait dans un délai maximum de trois jours.
Ces services contribuent à rendre le processus de création et de suivi des entreprises plus accessible et transparent pour les entrepreneurs.
Immatriculation Personne physique (Établissement)
L’immatriculation d’une personne physique, communément appelée « Établissement », concerne l’enregistrement d’une activité économique exploitée individuellement, sans associé.
Dans ce type de structure, le patrimoine personnel de l’entrepreneur est confondu avec celui de l’entreprise, ce qui implique une responsabilité illimitée pour les dettes de l’entreprise.
L’immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) est obligatoire pour exercer légalement cette activité.
Pour procéder à l’immatriculation d’une personne physique au GUCE, une liste exhaustive de pièces est requise.
Ces pièces se rapportent à deux aspects principaux : les renseignements relatifs au demandeur et les renseignements relatifs à la constitution de l’établissement.
Les documents concernant le demandeur inclus généralement un mandat ou une procuration si nécessaire, un extrait ou une attestation de naissance, une pièce d’identité reconnue, un extrait du casier judiciaire ou une attestation sur l’honneur (valable 75 jours), une attestation de résidence, un extrait d’acte de mariage et, pour les étrangers, un contrat de mariage si pertinent.
Pour la constitution de l’établissement, les pièces requises comprennent une demande écrite pour l’obtention du RCCM et un justificatif du lieu d’exercice de l’activité, tel qu’un titre de propriété, un contrat de bail ou d’occupation, une copie de l’acte d’acquisition, ou un acte de location gérance.
En plus de ces documents, le processus d’immatriculation implique l’obtention de documents fournis par les administrations et le GUCE, tels que la note de perception de la DGRAD, la fiche RCCM délivrée par le Greffier, et les numéros d’identification fiscale (NIF), d’identification nationale, INSS, INPP, ainsi que l’accusé de réception de l’environnement.
Immatriculation Personne morale (Société)
L’immatriculation d’une personne morale, ou « Société », intervient lorsque deux ou plusieurs personnes s’associent pour mettre en commun des ressources (en numéraire, en nature ou en industrie) afin d’exercer une activité économique et de partager les bénéfices.
Le Droit OHADA, auquel la République Démocratique du Congo adhère, définit la société comme un contrat entre personnes affectant des biens à une activité dans le but de partager les bénéfices.
Une innovation importante du Droit OHADA, par rapport à l’ancien droit congolais, est la reconnaissance de la société unipersonnelle, c’est-à-dire une société constituée d’un seul associé.
Cela est possible pour certains types de sociétés comme la Société à Responsabilité Limitée (SARL), la Société Anonyme (SA) ou la Société par Actions Simplifiées (SAS).
Pour l’immatriculation d’une personne morale au GUCE, une liste exhaustive de pièces est requise, se rapportant aux organes internes de l’entreprise et à la constitution de l’entreprise elle-même.
Les renseignements relatifs aux organes internes incluent un mandat ou une procuration si applicable, une pièce d’identité reconnue, et un extrait du casier judiciaire ou une attestation sur l’honneur (valable 75 jours) pour les dirigeants ou mandataires.
Les renseignements relatifs à la constitution de l’entreprise comprennent les statuts (à déposer en version papier et électronique), une demande écrite pour l’obtention du RCCM, la liste des gérants, administrateurs, dirigeants ou associés responsables solidairement et indéfiniment (pour les types de sociétés concernées comme la SNC, SCS, GIE), la déclaration de souscription et de versement du capital social, la preuve de paiement des frais administratifs, et un spécimen de la signature du gérant.
Comme pour l’immatriculation des personnes physiques, le processus implique également l’obtention de documents fournis par les administrations et le GUCE, tels que la note de perception de la DGRAD, la fiche RCCM, l’acte notarié, l’acte de dépôt, les numéros d’identification (national, impôt, INPP, INSS), et l’accusé de réception de l’environnement.
Immatriculation Groupements d’Intérêt Économique (GIE)
Le Groupement d’Intérêt Économique (GIE) est une forme de collaboration entre personnes physiques et/ou morales.
Il permet à ses membres de mettre en commun certaines activités ou ressources dans le but exclusif de faciliter ou de développer l’activité économique de ses membres, d’améliorer ou d’accroître les résultats de cette activité.
Le GIE ne vise pas à réaliser des bénéfices pour lui-même, mais à servir l’intérêt de ses membres.
L’immatriculation d’un GIE au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) est une étape nécessaire pour sa reconnaissance légale.
Le processus d’immatriculation requiert la fourniture d’une liste de pièces obligatoires.
Les pièces relatives à la constitution du GIE comprennent une lettre de demande écrite pour la constitution du GIE, le contrat écrit constituant le GIE, les statuts notariés de chaque société membre du GIE, le formulaire RCCM de chaque membre si applicable, et la déclaration de souscription et de versement du capital si le GIE est constitué avec un capital.
En plus de ces documents constitutifs, l’immatriculation d’un GIE implique l’obtention de documents fournis par les administrations et le GUCE, tels que la note de perception de la DGRAD, la fiche RCCM identifiant le GIE créé ou modifié, l’acte notarié, l’acte de dépôt, et les numéros d’identification (national, impôt – DGI, INPP, INSS).
Comprendre la nature juridique d’un GIE et les formalités précises pour son immatriculation est important pour les entrepreneurs et les PME qui envisagent cette forme de collaboration pour développer leurs activités.
Statut juridique de l’entreprise
En République Démocratique du Congo, les entreprises peuvent généralement adopter l’un des deux principaux statuts juridiques : la Personne physique ou l’Établissement, et la Personne morale ou Société.
Cette distinction est fondamentale car elle a des implications sur la structure de l’entreprise, sa responsabilité et son fonctionnement.
La Personne physique, communément appelée Établissement, désigne une entreprise exploitée par une seule personne, sans associés.
Dans ce cas, il n’y a pas de séparation juridique entre le patrimoine personnel de l’entrepreneur et celui de son entreprise.
L’entrepreneur est personnellement responsable des dettes de l’entreprise sur l’ensemble de ses biens.
La Personne morale, ou Société , est créée par plusieurs personnes (ou une seule dans certains cas spécifiques prévus par le Droit OHADA, comme la SARL unipersonnelle) qui mettent en commun des ressources pour exercer une activité et partager les bénéfices.
La société a une existence juridique distincte de celle de ses membres.
Son patrimoine est séparé de celui des associés, ce qui limite généralement la responsabilité des associés au montant de leurs apports.
Le choix entre ces deux statuts juridiques dépend de plusieurs facteurs, notamment la taille prévue de l’entreprise, le nombre d’associés, les besoins en financement, et le niveau de risque que les entrepreneurs sont prêts à assumer.
Le statut juridique détermine également les formalités de création et les obligations légales et fiscales de l’entreprise.
e-guce/suivi en ligne
Le Guichet Unique de Création d’entreprise (GUCE) met à la disposition des usagers un système de suivi en ligne, dénommé e-guce.Cette plateforme permet probablement aux entrepreneurs et aux PME de suivre l’état d’avancement de leurs dossiers ou d’accéder à certaines informations relatives à leurs démarches en ligne. Le texte extrait ne fournit pas de détails spécifiques sur les fonctionnalités offertes par ce système de suivi en ligne, mais indique son existence en tant qu’outil numérique pour les usagers du GUCE.
Le Guichet Unique de Création d’Entreprise (GUCE) est un centre unique d’accomplissement rapide des formalités essentielles de création d’entreprises, personnes morales et physiques. Il regroupe en son sein tous les services (à travers leurs délégués) intervenant dans le processus de création d’une entreprise, notamment :
- L’Office notarial
- Le Greffe d’immatriculation au RCCM
- L’Administration de l’Economie Nationale chargée de l’identification des opérateurs économiques
- L’Administration des Impôts
- L’Administration des recettes non fiscales
Les opérateurs économiques n’ont plus à errer d’une administration à une autre pour accomplir les formalités requises de création d’entreprise. Tout se fait désormais au Guichet Unique, dans les conditions garanties de :
- Célérité
- Transparence
- Efficacité
- Facilitation
Art. 4 du Décret n° 14/014 du 08 mai 2014
Dans les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur en République Démocratique du Congo, le Guichet Unique de Création d’Entreprise exerce sur toute l’étendue du Territoire national, toutes les missions relatives à la création d’entreprise, aux inscriptions modificatives et aux formalités de radiation de l’immatriculation des personnes physiques ou morales.
À ce titre, il est chargé de :
- Recevoir les demandes de création d’entreprise et de modification des actes, y compris celles introduites par voie électronique et les procès-verbaux des entreprises;
- Procéder, dans les conditions de transparence, d’efficacité et de célérité, à l’accomplissement de toutes les formalités de création d’entreprise, de modification des actes des entreprises, d’installation de filiales, représentations ou succursales, de radiation de l’immatriculation d’entreprise;
- Rassembler et délivrer tous les documents relatifs aux formalités ci-dessus.
Notre mission est de faciliter le processus de création d’entreprise, en procurant une grande satisfaction aux opérateurs économiques. Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo est résolument engagé dans la dynamique des réformes profondes et multisectorielles destinées à améliorer en continu le climat des affaires au pays.
Parmi les réformes fondamentales déjà opérationnelles figurent la mise en place du Guichet Unique de Création d’Entreprise. Il s’agit d’un service public conçu comme un centre unique d’accomplissement rapide et aisé des formalités de création d’une entreprise. Grâce à ce service étatique, celui qui veut créer une entreprise (société ou établissement) n’a plus qu’un seul service à contacter pour avoir tous les documents requis : le Guichet Unique de Création d’Entreprise.
Toutes les formalités sont accomplies avec célérité, dans un délai maximum de trois jours, et avec un coût global de 120 USD pour une société et un montant spécifique pour une personne physique ou établissement. C’est donc là le reflet de la nouvelle image de la RD Congo.
Procédure générale de création d’entreprise
D’après l’article 6 de l’Acte Uniforme du 30 janvier 2014 relatif au droit des sociétés commerciales et au regroupement d’intérêt économique, les formes juridiques des sociétés reconnues en République Démocratique du Congo (RDC) sont :
- L’Établissement (ou entreprise individuelle ou commerçant personne physique);
- La Société À Responsabilité Limitée (SARL);
- La Société Anonyme (SA);
- La Société par Actions Simplifiée (SAS);
- La Société en Nom Collectif (SNC);
- La Société en Commandite Simple (SCS);
- Le Groupement d’Intérêt Économique (GIE).
Tout investisseur souhaitant créer son entreprise en RDC gagnera du temps en s’adressant au Guichet Unique de Création d’Entreprise (GUCE).
A. Documents à déposer auprès du Guichet Unique de Création d’Entreprise
1. Personne Morale
- Lettre de demande de création d’entreprise adressée au Directeur Général du Guichet Unique;
- Statuts de la société en 4 exemplaires, accompagnés de la version électronique des statuts pour publication au Journal Officiel;
- Spécimen de la signature du gérant (plus photocopie de la validité du visa si le gérant est étranger);
- Déclaration de souscription au capital social et de versement de ce dernier;
- Preuve de libération du capital social (bordereau de versement ou attestation délivrée par une institution bancaire ou de micro-finance dûment agréée dans l’État où se situe le siège social).
Pour la Société À Responsabilité Limitée (SARL), il n’y a pas d’exigence pour le montant du capital minimum, bien que la valeur nominale des apports ne devrait pas être inférieure à 5.000 FCFA (10 USD).
Pour la Société Anonyme (SA), le capital social doit être d’au moins 10.000.000 FCFA (20.000 USD) lorsqu’elle ne fait pas appel public à l’épargne, et de 100.000.000 FCFA (200.000 USD) dans le cas contraire. À ce montant du capital social s’ajoute, conformément à la législation fiscale congolaise, un droit proportionnel de 1 % de la valeur du capital social à la création, ainsi qu’éventuellement lors de l’augmentation du capital social ou de la prorogation de la durée de la société.
- Preuve de paiement des frais administratifs.
2. Personne physique pour la constitution d’un établissement
- Lettre de demande de création d’entreprise adressée au Directeur Général du Guichet Unique;
- Titre de propriété ou contrat de bail ou titre d’occupation;
- Pièce d’identité reconnue;
- Extrait du casier judiciaire ou attestation sur l’honneur valable 75 jours;
- Titre de résident – visa (pour les étrangers);
- Contrat de mariage (pour les étrangers, si nécessaire);
- Mandat ou procuration (en cas d’absence du gérant pour entamer la procédure).
B. Documents fournis par les administrations et le GUCE
- Accusé de réception pour l’enregistrement de l’entreprise;
- Note de perception de la Direction Générale des Recettes Domaniales et de Participation (DGRAD);
- Statuts et actes notariés;
- Registre de Commerce et de Crédit Mobilier (RCCM);
- Acte de dépôt;
- Numéro d’identification nationale;
- Numéro d’impôt (Direction Générale des Impôts (DGI));
- Numéro INPP;
- Numéro CNSS;
- Certificat d’immatriculation de l’Office National de l’Emploi (ONEM);
- Accusé de réception de l’environnement.
C. Coût de création de l’entreprise
- Personne Physique : 30 USD;
- Personne Morale : 80 USD lorsque la firme requérante présente les statuts notariés et 70 USD en cas de statuts sous-seing privé présentés au Guichet Unique de Création d’Entreprise (GUCE).
D. Délai de traitement du dossier
3 jours.
E. Éléments constitutifs du dossier pour le bureau de représentation, filiale et succursale
(Articles 116-120 et 179-180 de l’Acte Uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique) :
- Acte de décision de création du bureau, de la succursale, de la société mère ou de la filiale, légalisé et visé par l’Ambassade de la RDC dans le pays où se trouve le requérant;
- Adresse physique;
- Nom du responsable;
- Pièce d’identité;
- Dépôt et ouverture du dossier;
- Statuts;
- Extrait « K bis » du registre.
Le bureau de représentation ou de liaison peut être l’établissement d’une société étrangère, mais il est aussi soumis au droit de l’État dans lequel il est situé et doit être immatriculé au RCCM conformément aux dispositions en vigueur.
Si l’activité du bureau de représentation justifie sa transformation en succursale, une demande de rectification au RCCM doit être formulée dans les 30 jours suivant ce changement de situation. En cas de non-authentification des statuts, le coût est réduit de 80 à 70 USD.